Le quartier Yembeya, à Conakry, est sous le choc après la découverte macabre d’un chien égorgé et préparé pour la consommation. Selon plusieurs habitants interrogés par notre rédaction, la viande aurait été destinée à la vente dans un maquis bien connu de la zone.
Les faits se seraient déroulés ce samedi 6 septembre 2025. Barry Alpha Oumar, témoin oculaire, raconte :
« Depuis le samedi précédent, le chien de notre voisin avait disparu. C’était un chien très connu dans le quartier. Après plusieurs jours de recherche, un enfant a informé le propriétaire qu’il avait aperçu le chien dans un maquis. Le fils du propriétaire s’y est rendu et a retrouvé la chaîne avec laquelle l’animal était attaché, mais pas le chien. Lorsque le père est arrivé sur place, il a découvert que le chien avait été égorgé et que sa viande était en train de cuire dans une marmite. La marmite a ensuite été exposée dans la rue, sous les yeux des habitants. »
Le témoin affirme que la viande était préparée à des fins commerciales :
« Même si vous m’aviez servi ce plat, je l’aurais mangé sans savoir que c’était du chien. C’est la première fois que je vois une telle chose, mais j’avais déjà entendu dire que dans ce maquis, certains consomment de la viande de chien et de chat », a-t-il confié.
Pour l’heure, seul un jeune ayant vendu le chien pour 200 000 francs guinéens a été interpellé. Les quatre personnes soupçonnées d’avoir préparé la viande restent introuvables.
Cette affaire a provoqué une vive indignation parmi les habitants de Yembeya. Ces derniers réclament la fermeture immédiate du maquis incriminé et appellent les autorités locales à sévir contre ces pratiques jugées dangereuses et contraires aux valeurs sociales.
Par M. Diallo






