COYAH — La douleur est encore vive à Coyah. Quatre des victimes de l’éboulement survenu récemment à Manéah, dont une femme retrouvée dans un état de décomposition avancée, ont été inhumées ce mercredi au cimetière de Léfourédakha, dans la commune rurale de Wonkifong.
La cérémonie funèbre, empreinte d’une grande émotion, a rassemblé familles endeuillées, proches et habitants venus nombreux pour exprimer leur solidarité et rendre un dernier hommage aux disparus. Les pleurs et les prières ont marqué cette journée, symbole d’un drame qui a profondément secoué la communauté locale.
Les autorités locales et préfectorales de Coyah, Manéah et Wonkifong, en collaboration avec l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires (ANGUCH), ont pris en charge l’organisation des obsèques. Un dispositif spécial a été mis en place afin de garantir une inhumation digne, tout en respectant les normes sanitaires imposées par l’état des dépouilles.
Le préfet de Coyah, le colonel Yaya Khalissa, a rappelé la mobilisation de l’État face à cette tragédie : « Suite aux directives reçues de la hiérarchie, toutes les dispositions ont été prises pour offrir une sépulture sécurisée aux victimes, conformément aux exigences de santé publique. »
Cet éboulement meurtrier, qui a endeuillé plusieurs familles, relance avec acuité la question de la prévention des catastrophes naturelles et de la sécurisation des zones à risque dans le pays.
Par M. Diallo






