En tournée à l’étranger, Cellou Dalein Diallo a lancé un message fort à ses militants ce dimanche 22 juin 2025, à l’occasion de la clôture du Congrès Ordinaire de la Fédération UFDG de Côte d’Ivoire, à Abidjan. Devant une foule acquise à sa cause, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a livré un discours mêlant émotion, détermination et promesse d’un avenir meilleur pour la Guinée.
« Je n’ai peur que d’une seule chose : perdre votre confiance, votre respect et votre considération », a-t-il confié, visiblement ému.
Cette sortie intervient à quelques jours du Congrès national du parti prévu le 6 juillet, dans un contexte de renouveau des instances de base. La Fédération de Côte d’Ivoire, forte d’une importante mobilisation, a reçu les éloges du leader pour son engagement constant à ses côtés, malgré l’exil, les divisions internes et les incertitudes politiques en Guinée.
Dans son adresse, Cellou Dalein a rappelé que l’objectif de conquérir le pouvoir demeure intact, malgré les épreuves. Il s’est dit touché de voir des Guinéens qui, malgré les souffrances, gardent espoir.
« Nous allons y arriver. Même ceux qui avaient peur finiront par dire qu’on a trop tardé à venir, car nous serons capables d’assurer les droits, la sécurité, la justice et la prospérité à tous les Guinéens, sans distinction », a-t-il lancé sous les applaudissements.
Abordant le défi du développement, le chef de file de l’opposition a dénoncé l’échec de la gouvernance actuelle, affirmant que la Guinée n’est pas en manque de ressources mais de dirigeants visionnaires. Il a cité les richesses minières du pays — notamment la bauxite et le fer — comme levier de transformation possible, si elles sont gérées dans l’intérêt du peuple.
« La prospérité, ce n’est pas compliqué quand on a une bonne gouvernance. Et c’est ce que nous voulons instaurer », a-t-il assuré.
Sur les dissidences : « La liberté est un droit »
Sans évoquer frontalement le camp des “Réformateurs” dirigé par Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Dalein a abordé les récentes dissensions internes avec philosophie.
« Chacun est libre de ses choix. Personne n’est obligé d’être dans un parti, de suivre un leader ou de voter pour lui. »
Cette déclaration, à la fois ferme et apaisée, témoigne de sa volonté de maintenir le cap sans se laisser distraire par les mouvements de scission.
Avec un discours à la fois rassembleur et combatif, Cellou Dalein tente de resserrer les rangs et de mobiliser sa base à l’approche de grandes échéances. L’homme de l’alternance joue désormais sa dernière carte pour reconquérir le terrain politique guinéen.
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