Contrairement au Mali, au Niger et au Burkina Faso, membres de l’AES (Alliance des États du Sahel) et ayant choisi de se détourner de l’OIF, la Guinée réaffirme son engagement au sein de la famille francophone. À l’occasion de la Journée Internationale de la Francophonie, célébrée le 20 mars, et au cœur de la Semaine de la langue française, Conakry a exprimé sa gratitude envers l’OIF pour sa réintégration en septembre 2024, après une suspension suite au coup d’État du 5 septembre 2021.
Le ministre des Affaires Étrangères, Dr. Morissanda Kouyaté, a souligné que : « La République de Guinée, sous le leadership de Son Excellence le Général d’Armée Mamadi Doumbouya, a été honorée et encouragée par la reconnaissance de son immense travail de refondation par l’Organisation internationale de la Francophonie, se traduisant par sa pleine réintégration au sein de la famille francophone le 24 septembre 2024. »
Grâce à cette réintégration, la Guinée rejoint ainsi les 95 États et gouvernements membres de l’OIF, partageant la même langue et les mêmes valeurs. Conakry a salué le leadership de Louise Mushikiwabo, la secrétaire générale de l’OIF, pour sa gestion efficace de l’organisation.
« À cette occasion solennelle, je souhaite transmettre le message de félicitations de Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, président de la République, chef de l’État, à Son Excellence Mme Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de la Francophonie, pour le travail remarquable qu’elle mène avec son équipe pour renforcer l’efficacité de notre organisation commune », a déclaré le chef de la diplomatie guinéenne.
La Journée internationale de la Francophonie, placée sous le thème « Je médite, donc j’agis », met en lumière l’importance centrale de l’éducation dans la construction d’une communauté consciente et prête à relever les défis du XXIe siècle.
« Le gouvernement guinéen s’efforce de garantir que chaque enfant ait accès à l’école et bénéficie d’une formation de qualité, l préparant à la vie au XXIe siècle », a assuré Dr. Kouyaté.
Le ministre a également insisté sur l’importance de promouvoir une francophonie ouverte, dynamique et porteuse d’avenir, soulignant que l’éducation constitue un pilier clé du programme Simandou 2040, un projet stratégique pour le développement futur du pays.
Source : Nimba224.com
