Conakry – La lutte contre l’insalubrité engagée par le ministre Aboubacar Camara, en charge de l’Assainissement et du Cadre de Vie, connaît un tournant décisif dans la commune urbaine de Dixinn. Sous la direction du Président de la Délégation spéciale, Colonel Mohamed Camara, une vaste opération de contrôle et de répression a été lancée cette semaine pour traquer les auteurs de dépôts anarchiques d’ordures.
Cette initiative, qui s’inscrit dans la nouvelle politique communale d’assainissement, vise à instaurer une discipline collective autour de la gestion des déchets et à restaurer la propreté dans les espaces publics.
Selon les informations recueillies, quatorze (14) personnes ont été prises en flagrant délit de dépôt d’immondices sur la voie publique. Parmi elles, figurent huit ressortissants sierra-léonais, deux Libanais et quatre citoyens guinéens. Ces individus ont été interpellés et déférés au commissariat central de Belle-Vue, où ils devront répondre de leurs actes conformément aux lois en vigueur.
Interrogé à l’issue de l’opération, le Colonel Mohamed Camara a réaffirmé sa détermination à faire respecter les normes d’hygiène et de salubrité publique dans toute la commune :
« La tolérance zéro sera appliquée. Quiconque s’adonnera à des dépôts sauvages d’ordures fera face à la rigueur de la loi », a-t-il martelé, avant d’inviter les habitants de Dixinn à adopter des comportements responsables.
Le responsable communal a exhorté les citoyens, commerçants, ménagères et résidents étrangers à s’abonner auprès des PME de collecte de leurs quartiers respectifs et à ne déposer les ordures que dans les points autorisés, aux heures prévues par les services d’assainissement.
Cette action s’inscrit dans la stratégie nationale de lutte contre l’insalubrité, pilotée par le ministre Aboubacar Camara, qui a placé la propreté urbaine au cœur de son programme de gouvernance. Sous sa houlette, le mot d’ordre est clair : sensibiliser, responsabiliser et sanctionner.
À travers cette dynamique, les autorités entendent non seulement changer les comportements, mais aussi préserver la santé publique et valoriser l’image de Conakry, souvent critiquée pour son insalubrité chronique.
Par nimba224.com






