Alors que le préavis de grève déposé par le collège syndical de la société minière CDM-Chine depuis le 25 septembre 2025 est arrivé à son terme, les négociations entre les représentants des travailleurs et la direction générale restent au point mort, malgré la médiation engagée par les autorités préfectorales de Télimélé et de Boké.
Face à la persistance du blocage, les travailleurs ont adressé, le 8 octobre 2025, une lettre aux centrales syndicales UGTG et USTG, sollicitant leur implication pour aider à dénouer la crise.
Réagissant à cette requête, Aboubacar Soumah, secrétaire général adjoint de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), a tenu à préciser que son organisation ne souscrit pas à ce mouvement, qu’il juge non conforme aux procédures syndicales.
« On ne prépare pas une grève sans l’avis de l’USTG. Avant toute action, il faut analyser si la grève est bien fondée et si la procédure est légale. C’est seulement après ces vérifications que nous pouvons accompagner le collège syndical dans la résolution du conflit », a-t-il déclaré.
Pour rappel, le préavis de grève du collège syndical de CDM-Chine, déposé le 26 septembre 2025, a pris fin le 10 octobre à minuit. Les travailleurs réclament notamment le paiement intégral des salaires des employés malades et le respect strict des dispositions de la nouvelle convention collective des mines et carrières.
Malgré les appels au dialogue, la situation demeure tendue sur les sites de production, laissant planer le risque d’une reprise du mouvement si aucun compromis n’est trouvé dans les prochains jours.
Par nimba224.com






