Coyah, 23 octobre 2025 — C’est un pan entier du narcotrafic guinéen qui est parti en fumée ce jeudi. Dans le district de Tabily, à Coyah, le gouvernement a procédé à l’incinération de plusieurs tonnes de drogues et de substances psychotropes saisies au cours des dernières années.
L’opération, organisée sous la haute présidence du Général Bachir Diallo, ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, marque un tournant décisif dans la guerre sans merci que mène la Guinée contre le trafic de stupéfiants.
Sous un soleil implacable, les flammes ont dévoré des monceaux de cannabis, de cocaïne, de khat et d’autres substances illicites soigneusement empilées sur le site d’incinération.
Aux côtés du Général Bachir Diallo, on notait la présence du ministre de la Justice, de plusieurs membres du gouvernement, de magistrats, de diplomates et d’un grand nombre de citoyens venus assister à ce moment symbolique.
« Ce que vous voyez brûler ici, c’est la preuve que l’État guinéen ne reculera devant rien pour éradiquer la drogue et protéger la jeunesse », a déclaré le Général Bachir Diallo, sous les applaudissements.
Les quantités détruites donnent la mesure du défi :
- 5 tonnes 653 kilogrammes de cannabis
- 3 tonnes 824 kilogrammes de cocaïne
- 371 135 kilogrammes de khats
- 16 kilogrammes 729 grammes de kush
- 194 grammes d’amphétamines
Jamais la Guinée n’avait procédé à une telle incinération. Des chiffres vertigineux qui témoignent à la fois de l’ampleur du trafic et de l’efficacité croissante des forces de sécurité dans la traque des trafiquants.
Pour le ministre de la Sécurité, cette opération n’est pas un acte isolé. Elle s’inscrit dans la vision du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, qui veut bâtir un État fort, juste et intransigeant face au crime organisé.
« Le Chef de l’État a donné une orientation claire : aucune complaisance face à ceux qui détruisent notre jeunesse. Nous irons jusqu’au bout », a martelé le Général Bachir Diallo.
Cette fermeté traduit une volonté politique assumée : faire de la Guinée un pays exemplaire dans la lutte contre la drogue en Afrique de l’Ouest.
Cette incinération spectaculaire résulte d’un travail de longue haleine mené par les services de sécurité, la Direction Centrale des Stupéfiants, les douanes, la police judiciaire, et le Comité National de Lutte contre la Drogue (CNLD).
Leur coordination a permis le démantèlement de plusieurs réseaux transnationaux, souvent liés à des circuits mafieux actifs dans la sous-région.
La cérémonie de Coyah est plus qu’un simple geste symbolique. Elle marque une nouvelle ère dans la lutte antidrogue.
En brûlant ces substances devant les caméras, le gouvernement adresse un avertissement sans équivoque aux trafiquants : la Guinée n’est plus un refuge, encore moins un point de transit.
Au-delà du symbole, cette action traduit la volonté de protéger la jeunesse guinéenne, gravement menacée par la consommation de drogues dites “de rue” comme le kush, devenu un fléau social.
La Guinée rejoint ainsi le cercle restreint des nations africaines qui appliquent une politique de tolérance zéro contre les stupéfiants.
Ce geste fort, salué par les partenaires internationaux présents, vient conforter la position du pays comme acteur crédible et déterminé dans la lutte contre le crime transnational organisé.
Sous l’impulsion du Président Mamadi Doumbouya, la lutte contre la drogue devient désormais un pilier de la sécurité intérieure et de la stabilité nationale.
Par nimba224.com











