À peine rentré de son périple à l’étranger, le Président de la Transition, Général Mamadi Doumbouya, a frappé fort ce jeudi 8 mai 2025 en Conseil des ministres. Dans un ton ferme et sans équivoque, le chef de l’État a ordonné le retrait immédiat des permis et concessions accordés aux sociétés minières qui ne respectent pas les dispositions du Code minier guinéen.
C’est le ministre de l’Information et de la Communication, Fana Soumah, qui a relayé cette décision présidentielle sans appel :
« Le Général Mamadi Doumbouya a donné instruction au ministre des Mines et de la Géologie de procéder au retrait des permis et concessions des sociétés minières non conformes aux obligations prévues par le Code minier. »
Cette sortie musclée du chef de l’État marque un tournant décisif dans la gouvernance du secteur minier guinéen, longtemps accusé de laxisme face aux manquements des entreprises extractives.
Mais le Président Doumbouya ne s’est pas arrêté là. En pleine stratégie de souveraineté économique, il a également exigé du gouvernement une proposition visant l’interdiction de l’exportation de l’or brut, et ce, dans la perspective de la mise en service prochaine de l’une des plus grandes raffineries d’or au monde, construite sur le sol guinéen.
« Cette infrastructure revêt une importance stratégique pour la souveraineté économique du pays », a-t-il martelé, avant d’ajouter avec fermeté :
« Le respect des engagements contractuels et des délais est non négociable. »
Avec cette sortie, le président guinéen pose clairement les bases d’une nouvelle ère : celle d’un secteur minier responsable, au service de l’intérêt national. Une alerte rouge pour toutes les sociétés minières encore réticentes à se conformer aux exigences du Code minier guinéen.
Par nimba224.com
