Le tribunal du travail de Conakry, délocalisé à la Cour d’appel, a rendu ce jeudi 16 octobre 2025 sa décision dans l’affaire opposant Namory Fanta Doumbouya à la société AGGREKO-Guinée, spécialisée dans la production et la location d’équipements électriques.
Le tribunal a reconnu que, bien que le licenciement de M. Doumbouya ait reposé sur un motif réel et sérieux, il avait été prononcé en violation des procédures légales prévues par le Code du travail guinéen.
En conséquence, AGGREKO-Guinée est condamnée à verser 119 591 000 francs guinéens à l’ex-employé au titre d’indemnités pour vice de procédure. La société doit également délivrer immédiatement un certificat de travail, conformément à l’article 172.32 du Code du travail.
Le jugement précise que la décision est exécutoire provisoirement, nonobstant appel, et impose une astreinte de 3 millions de francs guinéens par jour de retard dans l’exécution, selon l’article 563 du Code de procédure civile, économique et administrative (CPCEA).
Toutes les autres demandes de M. Doumbouya ont été rejetées comme mal fondées, et les dépens ont été mis à la charge du Trésor public.
Cette décision souligne la rigueur de la justice guinéenne dans le respect des procédures en matière de licenciement et rappelle aux employeurs l’importance de se conformer strictement aux règles du Code du travail.
Par nimba224.com






