Mamou, 5 juin 2025 – À la veille de la fête de Tabaski, les autorités sécuritaires de Mamou montent au créneau pour prévenir le pire. Le commissariat spécial de la police routière a annoncé une limitation de la vitesse à 30 km/h dans toute la commune urbaine, une mesure exceptionnelle destinée à réduire drastiquement les risques d’accidents lors de cette période de forte affluence.
« Des consignes fermes ont été données pour encadrer la circulation avant, pendant et après la fête. Il est formellement interdit de dépasser les 30 km/h dans le centre-ville », a déclaré le capitaine Ernest Tima Yomalo, chef du service général du commissariat spécial de la police routière de Mamou.
Dans une déclaration ferme mais pédagogique, le capitaine Yomalo a exhorté les usagers de la route à adopter des comportements responsables, notamment :
- Éviter les excès de vitesse ;
- Ne pas confier les motos aux enfants ;
- Stationner de manière ordonnée pour ne pas obstruer la voie publique.
« Cette fête doit être un moment de joie, pas de drame. Les parents doivent aussi s’assurer qu’ils sont en état de conduire. Et surtout, pas plus de 30 km/h dans la ville », a-t-il martelé.
La police promet un dispositif renforcé dans les zones sensibles et invite ses agents à faire preuve de courtoisie et de professionnalisme dans l’exécution de leur mission.
« Nous demandons à nos agents d’agir avec tolérance, surtout envers les enfants ou les personnes en état d’ébriété. Nous sommes là pour protéger, pas pour réprimer », a souligné l’officier.
Face à la recrudescence des accidents impliquant des mineurs, la police appelle à une vigilance accrue des parents :
« Veillez sur vos enfants. Ils doivent être accompagnés. Évitons qu’ils soient percutés ou enlevés par des individus mal intentionnés », a alerté le capitaine Yomalo.
Mamou, ville carrefour, connaît chaque année une circulation dense à l’occasion de la Tabaski. Ce dispositif préventif de la police vise à éviter un bain de sang, dans un contexte où la négligence routière devient souvent meurtrière.
Par M. Diallo






