Lors de son assemblée générale hebdomadaire, tenue le samedi 22 mars 2025, le RPG Arc-en-ciel a vivement réagi aux récentes déclarations du porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, sur l’évaluation des partis politiques.
Une contestation de légitimité
Prenant la parole, Marc Yombouno, cadre du RPG, a rejeté toute légitimité à une institution gouvernementalepour exiger des comptes à son parti. Il a rappelé qu’aucune subvention publique n’avait été octroyée au RPG-AEC depuis le 5 septembre 2021, ce qui, selon lui, prive l’État de tout droit d’ingérence dans la gestion du parti.
Le responsable politique a également dénoncé un décalage flagrant entre les discours du président de la transition, qui prône le dialogue et la liberté d’action des partis, et les décisions prises par le Ministère de l’Administration du Territoire, qu’il accuse de restreindre les activités politiques.
Des accusations de manipulation politique
Marc Yombouno a ensuite reproché à Ousmane Gaoual Diallo de mener une manœuvre purement politiciennesous couvert de ses fonctions gouvernementales. Il l’a accusé de chercher à affaiblir le RPG Arc-en-ciel et d’autres formations politiques d’envergure comme l’UFR, en manipulant certains acteurs militaires pour freiner ces partis.
« Ousmane Gaoual Diallo doit se concentrer sur les affaires de l’UFDG et du CERAG au lieu de s’acharner sur le RPG. »
Un rappel à l’engagement du RPG-AEC
Le cadre du RPG a également rejeté en bloc les accusations de tentative de renversement du pouvoir portées contre son parti. Il a rappelé que le RPG Arc-en-ciel avait accepté le chronogramme de la transition et s’était soumis à l’évaluation des partis politiques, preuve de son engagement à respecter les règles du jeu démocratique.
À travers cette sortie musclée, le RPG-AEC réaffirme sa position face aux récentes décisions du gouvernement et insiste sur son droit d’exister et d’agir librement sur la scène politique nationale.
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