À l’approche du scrutin référendaire du 21 septembre 2025, Conakry accueille plusieurs missions d’observation électorale venues de la CEDEAO, de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l’Union africaine (UA). Ces délégations multiplient les rencontres avec les principaux acteurs impliqués dans l’organisation du processus.
Ce vendredi, lors d’une séance d’échanges entre les autorités guinéennes et les missions d’observation, la Directrice générale des Élections, Djenab Touré, a tenu à rappeler le cadre strict qui régit la présence des observateurs internationaux.
« Il y a des règles établies par l’Union africaine et la CEDEAO dans le cadre de l’observation. Quand vous venez dans un pays, vous devez vous conformer à ces règles, mais également aux principes établis au niveau national », a-t-elle déclaré avec fermeté.
Elle a également insisté sur la nécessité pour chaque observateur de signer un code de bonne conduite, garantissant un engagement personnel au respect des procédures.
« On élabore toujours un code de bonne conduite, précisant ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Chaque observateur s’engage à travers une signature personnelle », a-t-elle précisé.
Présent à la rencontre, Calixte Aristide Mbari, responsable de la Division Démocratie et Élections à l’UA, a salué les efforts des autorités guinéennes dans la préparation du scrutin.
« La République de Guinée, pays fondateur de notre organisation continentale, mérite l’appui de l’Union africaine pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Ces avancées sont encourageantes », a-t-il affirmé.
À quelques heures du vote, le gouvernement guinéen affiche ainsi sa volonté de garantir un processus transparent, rigoureux et conforme aux standards internationaux, tout en veillant à ce que la mission des observateurs se déroule dans le respect total des lois en vigueur.
Par F. Keita






