Conakry — La Guinée vient de franchir une étape majeure dans sa trajectoire économique. Pour la deuxième fois de son histoire, le pays a procédé au rebasage de son Produit Intérieur Brut (PIB), une opération technique visant à actualiser la structure de son économie et à mieux refléter sa réalité productive.
Le ministre du Plan et de la Coopération internationale, M. Ismaël Nabé, s’est félicité de cette avancée significative, qu’il considère comme une preuve du dynamisme économique et de la bonne gouvernance financière impulsée par les autorités de la Transition.
« La Guinée, pour la deuxième fois dans son histoire, vient de finaliser le rebasage du PIB. Ce rebasage nous donne un bon résultat, d’abord en termes d’investissement, mais aussi de la dette », a déclaré le ministre Nabé, soulignant la portée stratégique de cette réévaluation.
Les résultats du rebasage montrent une amélioration notable des fondamentaux macroéconomiques. Selon le ministre, le taux d’endettement public est passé de 39 % à 29 % du PIB, traduisant une gestion plus soutenable de la dette nationale.
De même, le taux d’inflation, autrefois à deux chiffres, a été ramené à 3 %, tandis que la pression fiscale se stabilise entre 10 et 11 %, témoignant d’une mobilisation accrue des ressources intérieures.
Ces performances traduisent la résilience de l’économie guinéenne et l’efficacité des réformes structurelles engagées par le gouvernement.
Le ministre Nabé a tenu à rendre hommage au leadership du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, dont la vision économique et les orientations stratégiques ont permis de redynamiser la planification nationale et de renforcer la crédibilité financière du pays auprès des partenaires internationaux.
« Ces progrès significatifs ont été rendus possibles grâce au leadership de Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, Président de la République », a-t-il souligné.
Ce rebasage du PIB constitue un outil essentiel pour ajuster les politiques publiques, attirer les investissements privés et mieux orienter la coopération internationale. Il permet également de mesurer avec plus de précision la contribution des nouveaux secteurs émergents, tels que les télécommunications, les services financiers, les mines ou encore l’agriculture modernisée.
En conclusion, le ministre du Plan et de la Coopération internationale a réaffirmé l’engagement du gouvernement à poursuivre les réformes économiques et à faire de la Guinée un modèle de gestion et de transparence en Afrique de l’Ouest.
Par M. Diallo
