La condamnation en appel d’Aliou Bah à deux ans de prison ferme continue de faire réagir la communauté internationale. Ce jeudi 29 mai 2025, l’Union européenne (UE) a exprimé sa “profonde préoccupation”, pointant un recul inquiétant des libertés fondamentales en Guinée.
Dans un message posté sur le réseau X (anciennement Twitter), Anouar El Anouar, porte-parole des Affaires étrangères et de la politique de sécurité de l’UE, a qualifié la décision de la Cour d’appel de Conakry de sombre signal dans un contexte déjà tendu.
« L’Union européenne prend note avec tristesse de la condamnation en appel à deux ans d’emprisonnement de l’opposant politique Aliou Bah », a-t-il déclaré, en appelant à un climat politique plus respectueux des droits de l’homme.
L’institution européenne insiste sur la nécessité d’un espace politique ouvert, notamment en période de transition démocratique. Pour Bruxelles, la liberté d’expression et le pluralisme politique doivent rester des fondements intouchables.
Aliou Bah, leader du Mouvement Démocratique Libéral (MODEL), a été reconnu coupable de diffamation et offense au chef de l’État. Mercredi 28 mai, la Cour d’appel a confirmé la peine prononcée contre lui en première instance en janvier dernier.
Ce verdict relance les inquiétudes sur la trajectoire politique du pays. À un moment où la transition devait incarner l’ouverture et la réforme, cette affaire soulève des doutes profonds sur l’engagement des autorités à garantir les droits civils et politiques.
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