Ce mardi 28 octobre, Il était un peu plus de 16 heures, lorsque l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, a quitté les locaux de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF), suscitant de vives interrogations sur sa destination.
Selon une source proche du dossier, l’ex-patron du Parlement se serait rendu d’abord à la Maison centrale de Conakry pour émarger dans un registre, avant de rejoindre son domicile, où l’attendaient des proches et membres de sa famille.
Autre fait marquant : au moment de sa sortie, Amadou Damaro Camara n’était plus escorté dans le pick-up habituel des gardes pénitentiaires, mais à bord d’un véhicule noir, un détail qui n’a pas manqué d’alimenter les spéculations.
Pour tenter d’en savoir davantage sur cette évolution du dossier, notre rédaction a cherché à obtenir la version du procureur spécial près la CRIEF, Aly Touré. Mais selon un gendarme en service sur place, ce dernier n’était pas disposé à recevoir de visiteurs, y compris des journalistes.
Cette libération, aussi discrète que symbolique, soulève de nouvelles questions autour du statut judiciaire de l’ancien président du Parlement, figure clé de la vie politique guinéenne, poursuivi dans le cadre des affaires de gestion financière sous l’ancien régime.
Une chose est sûre : après plusieurs mois de détention, la sortie de Damaro Camara de la CRIEF marque un tournant dans un dossier qui continue de passionner l’opinion publique.
Par nimba224.com






