La participation de la Guinée à l’Exposition universelle Osaka 2025 vire à un véritable scandale politico-financier, dont l’ampleur ne cesse de se dévoiler au fil de l’enquête. Au cœur des préoccupations actuelles : le coût exorbitant de l’aménagement du pavillon guinéen, évalué à 185 000 dollars américains, soit le montant le plus élevé parmi les pays africains participants.
D’après plusieurs sources concordantes, la Guinée aurait déboursé près de six fois plus que des pays comme le Sénégal, dont le pavillon n’aurait coûté que 30 000 dollars, ou encore le Cameroun, le Bénin et d’autres nations africaines aux budgets similaires. Même la République Démocratique du Congo, dont le pavillon est présenté comme l’un des plus élaborés, n’aurait dépensé que 75 000 dollars.
Derrière cette gestion financière controversée, deux noms émergent avec insistance : Sayon Sylla, Directrice Générale Adjointe de l’AGUIPEX, et Amadou Oury Bah, Directeur commercial et marketing de la même structure, actuellement suspendu.
Selon nos informations, c’est la Ministre Diaka Sidibé elle-même, au cours d’un conseil de cabinet, qui aurait confié la coordination de la participation guinéenne à Sayon Sylla. Cette dernière aurait ensuite mené l’essentiel des opérations sans contrôle rigoureux, selon des sources proches du dossier.
L’enquête a été confiée à la Direction centrale de la Police Judiciaire (DPJ). Mais selon nos informations, des tentatives d’étouffement de l’affaire seraient en cours, orchestrées par des réseaux d’influence proches de certains cercles décisionnels.
En plus des soupçons de surfacturation flagrante, des irrégularités liées au trafic de visas viendraient également entacher la participation guinéenne à l’Expo 2025.
Alors que l’opinion publique s’indigne, l’affaire gagne en épaisseur et soulève des questions sur la gouvernance, la transparence et la gestion des deniers publics dans le cadre de cette vitrine internationale.
Nous y reviendrons dans nos prochaines publications avec de nouvelles révélations.
Par nimba224.com
