Depuis son arrivée à la tête de l’Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières (ANAIM) le 19 avril 2024, Aly Damalaye Condé incarne une nouvelle vision de gouvernance. En moins d’un an, il a posé les jalons d’une réforme ambitieuse qui repositionne l’ANAIM comme un acteur stratégique dans le développement du secteur minier guinéen.
Appuyé par son adjoint Bachir Diallo, le nouveau directeur général a su impulser un nouveau souffle de rigueur, de modernité et d’efficacité dans la gestion des infrastructures minières, conformément à la volonté du Président de la Transition, le Général Mamadi Doumbouya, de faire du secteur minier un véritable levier de développement national.
Une gouvernance assainie et structurée
Parmi les premières mesures fortes d’Aly Damalaye Condé figure l’adoption d’un manuel de procédures, jusque-là inexistant depuis la création de l’ANAIM. À cela s’ajoute l’élaboration d’un plan de performance, la réalisation d’un diagnostic stratégique et opérationnel, ainsi que la mise en ligne du site web officiel de l’institution, une première dans son histoire. Ces outils de pilotage témoignent d’une volonté manifeste de renforcer la transparence, la redevabilité et la confiance avec les partenaires.
Une présence renforcée sur le territoire
Sous son impulsion, l’ANAIM s’est rapprochée des réalités locales en ouvrant deux coordinations régionales : l’une à Kankan pour la Haute-Guinée, et l’autre à Boké, cœur battant de l’activité minière. Ces antennes ont été dotées en janvier 2025 de véhicules tout-terrain neufs afin de leur permettre d’assurer efficacement leurs missions de terrain. Une première dans la stratégie de décentralisation de l’agence.
Des infrastructures au service du social
Aly Damalaye Condé ne se limite pas aux réformes administratives. Il porte également une attention particulière aux conditions de vie des populations riveraines et du personnel de l’agence. À ce titre, plusieurs projets sociaux majeurs ont été lancés ou poursuivis, parmi lesquels :
• La construction du centre d’hémodialyse de l’hôpital ANAIM de Kamsar ;
• L’achèvement du Centre de santé amélioré de Filima ;
• La rénovation de l’hôpital ANAIM ;
• La construction d’une cité moderne de 320 logements à Kolaboui.
Des relations fructueuses avec les sociétés minières
Le directeur général a multiplié les rencontres stratégiques avec les acteurs miniers nationaux et internationaux. De ces échanges sont nées des avancées notables :
• La normalisation des activités sur le Chenal de la Fatala ;
• La signature d’une convention portuaire avec CDM/Henan-Chine pour un port minéralier multi-utilisateurs à Guèmè Saint-Jean ;
• Un accord de mutualisation de la route minière de Dapilon ;
• Le lancement du processus d’exploitation du port de Konta par un opérateur indépendant ;
• La cartographie des actifs miniers de l’ANAIM en cours d’élaboration.
Autre fait marquant : la première opération de contrôle des installations de bauxite au port autonome de Conakry, réalisée par la Coordination ANAIM-CBK, marque un tournant en matière de régulation et de supervision portuaire.
Un leadership qui rayonne à l’international
En février 2025, Aly Damalaye Condé a représenté avec brio la Guinée au prestigieux Forum African Mining Indaba en Afrique du Sud. Il y a pris part à un panel de haut niveau sur l’évolution des politiques minières africaines, où son intervention a été saluée pour sa clarté stratégique et sa vision panafricaine.
Des priorités claires pour un futur ambitieux
Placée sous le sceau de la mutualisation des infrastructures, la politique menée par l’ANAIM s’inscrit dans l’esprit de la réforme voulue par les autorités guinéennes. Grâce à son dynamisme, la société G.E.M.I.C du groupe TEBEA a rejoint les utilisateurs du chemin de fer Kamsar-Sangarédi (CBG, GAC, COBAD), conformément au contrat multi-utilisateurs signé en 2015.
Autre projet structurant : la construction d’un port en eaux profondes à Koufin, une île de la région nord-ouest. Ce futur hub logistique pourrait positionner la Guinée comme une plaque tournante maritime en Afrique de l’Ouest.
Vers une montée en compétences techniques
L’ANAIM, sous la houlette de M. Condé, met également l’accent sur le développement des compétences portuaires et ferroviaires. Plusieurs projets de formation et de renforcement de capacités sont en cours d’élaboration, dans une logique de professionnalisation durable.
Une vision au service du pays
En définitive, Aly Damalaye Condé incarne un modèle de gestion publique tournée vers l’excellence, la transparence et l’intérêt général. Par son engagement, sa vision claire et son sens de l’action concrète, il redonne à l’ANAIM sa place de moteur stratégique du développement des infrastructures minières de Guinée.
Par Ousmane Bangoura
